Démarche démocratique

Notre association suit une démarche de démocratie directe : la volonté politique des membres, sans condition de compétences, est traduite jusque dans le détail des modifications, en langage juridique. Cela se différencie de la démocratie représentative dans laquelle les règles et les décisions collectives sont conçues, débattues puis validées par des élus ou des agents publics, experts, au nom du reste de la population.

Cela ne nous empêchera pas, dans un second temps, de remettre le résultat de nos travaux aux députés et sénateurs pour qu’ils décident, à titre individuel, s’ils le soutiennent ou non. Il faut avant cela qu’il soit suffisamment abouti et surtout que les membres actifs de l’association l’aient validé, ce qui ne sera pas le cas avant plusieurs semaines encore.

Nous voyons plusieurs intérêts à rédiger nous-même le texte de la Constitution :

  • Cela permet de contrôler toute la chaîne du processus, de l’idée générale jusqu’à sa mise en œuvre détaillée ;
  • Nous pouvons alors nous approprier les mécanismes qui vont réellement être actionnés afin d’être capables d’appréhender et de discuter tous les aspects du projet, ses justifications comme ses effets ;
  • Enfin, il est souvent opposé aux personnes qui espèrent le changement qu’elles ne proposent rien de concret, qu’elles n’agissent pas : « c’est plus facile à dire qu’à faire » ou « y’a qu’à, faut qu’on ». Notre association souhaite donc proposer un texte complet, cohérent, prêt à être adopté. Le débat ne portera pas sur « et vous allez faire comment, concrètement ? » mais « pourquoi le faire ? », « pourquoi maintenant ? » ou « pourquoi le faire comme cela ? ». C’est une question de cohérence… de probité, en quelque sorte.